Tox est un logiciel de visioconférence fonctionnant en P2P. Les communications sont chiffrées (mais pas anonymes1)), c'est à dire que les autres membres du réseau pourraient savoir qui parle avec qui, mais pas ce qui se dit. Il se positionne en tant que concurrent de Skype, mais s'en démarque en étant un logiciel libre soucieux de la sécurité et qui n'intègre aucune publicité.
Le projet est constitué de plusieurs parties : un coeur (tox core), et des interfaces graphiques (utox, qtox), pouvant être développés par des équipes différentes.
Le projet a émergé vers 2013 dans un contexte de lutte contre le programme de surveillance Prism dénoncé par Edward Snowden.
En 2014, Tox a été retenu pour obtenir du soutien de la part du Google Summer of Code.
Tox est constitué d'un noyau conçu pour fonctionner avec plusieurs interfaces graphiques (front-ends), dont uTox, qTox et Venom, recensées dans la section «clients» de leur wiki.
A gauche, la fenêtre telle que promue sur le site officiel de Tox, qui possède des contacts. A droite, celle plus austère que j'obtiens lors du 1er démarrage de uTox.
La partie Peer-to-peer repose sur DHT, qui permet ici de trouver les adresses IP des utilisateurs avec qui l'on souhaite communiquer sans utiliser de serveur centralisé.
Pour assurer le chiffrement, Tox utilise la librairie NaCl.
Le projet est encore en développement actif en 2020, bien que pas tant suivi et pas packagé assidument.
Les versions testées (en 2020 dans Debian) ont les problèmes suivants :
tox :
qtox :
utox :
Presse et divers :
type:réseau-p2p type:client-p2p licence:libre réseau:tox propriété:voip