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documentation:vocabulaire-du-rip-et-regles-pour-les-releases (lu 54942 fois)

Vocabulaire du rip et règles pour les releases

Cette page se propose de vous orienter lorsque :

  • vous souhaitez numériser une oeuvre
  • vous disposez d'une oeuvre au format numérique, et souhaitez la mettre en partage sur les réseaux pair-à-pair
  • vous souhaitez simplement télécharger une oeuvre et souhaitez apprendre à vous servir des mots-clés pour savoir quelle version il faut télécharger

Quelques définitions

Rip

Le «Rip», c'est en quelque sorte le produit, c'est en fait le processus qui permet de produire la version numérique d'une oeuvre.

Exemples :

  • je dispose d'un vinyl (objet matériel, le son est analogique), je le rip en en le lisant sur une platine qui sera raccordée à un enregistreur.
  • je dispose d'un CD, je le rip en extrayant ses pistes audio, avec le logiciel cdparanoïa afin de produire des fichiers WAV.

Selon l'objet, le rip peut être plus ou moins compliqué à réaliser. Par exemple, pour un DVD ou un Blu-ray, ça peut être sympa de prendre en compte le chapitrage.

Le rip est étroitement lié aux possibilités offertes par les différents formats numériques. Réaliser un bon rip requiert donc que vous choisissiez bien ces formats, l'encodeur et ses options, et vos outils.

Le rip idéal, c'est celui qui permettrait de reproduire l'objet d'origine à partir des fichiers numériques que vous avez produit.

Release

La release est un rip que vous lâchez dans la nature, ou que vous diffusez au sein d'un cercle. Généralement la release suit certaines règles, et vous devrez vous efforcer de bien présenter le contenu que vous diffusez, en utilisant les bons mots-clés pour la décrire, en nommant convenablement vos fichiers, en vérifiant si le contenu n'a pas déjà été diffusé par quelqu'un d'autre.

En tant qu'uploadeur et si vous n'êtes pas à l'origine du rip, votre rôle est de relayer la release. Le nom des fichiers aura déjà été décidé à votre place, et les informations complémentaires pourront être inscrites dans un fichier NFO. Toutefois il se peut que la release que vous souhaitez relayer fasse apparaître des informations incomplètes ou erronées (ces informations ont pu se perdre, ou bien la personne qui a fait la release initialement a mal fait son boulot). Vous devriez dans ce cas reprendre ce travail et mettre en forme la release du mieux que vous pouvez.

Le rôle de la release est de rendre la chose compréhensible et agréable pour les personnes qui souhaiteraient acquérir l'oeuvre, et cela demande d'être un peu strict dans la façon dont vous organisez et nommez les fichiers que vous partagez.

Des sites recensent les releases, cela sert aux teams qui souhaitent vérifier si un contenu a déjà été distribué par une autre team que la leur : https://pre.corrupt-net.org/

Standardisation du warez : les noms de fichiers

Vous l'avez peut-être déjà constaté, les noms des contenus mis en partage suivent parfois des conventions. Les noms des fichiers, répertoires (ou les noms des .torrent) exposent ainsi certaines informations qui peuvent nous éviter de devoir lire la fiche de description complète, et nous aider à nous décider si oui ou non on télécharge ces fichiers.

Cette pratique consistant à nommer les fichiers d'une façon particulière est là pour pallier à 2 problèmes :

  • D'une part un manque de standardisation caractérisant les oeuvres numériques.
  • D'autre part, le fait que les bases de données utilisées pour stocker ces informations soient simplistes (indirectement, c'est lié au 1er problème).

Les sites d'indexation (torrent ou autre) n'ont pas relevé le défi d'étiqueter les contenus car il s'agit d'un problème complexe. Il s'agit de trouver une «structure» dans laquelle il est possible d'inscrire toutes les informations jugées utiles. Ce défi incombe plutôt aux banques de données des sites descriptifs des oeuvres, tels imdb et allocine pour les films, myanimelist pour les animes, discogs et musicbrainz pour la musique, pour n'en mentionner que quelques uns.

Mais ces banques de données ne sont pas toujours en accès libre, et il n'est donc pas toujours possible pour un site d'indexation d'en tirer profit. Une exception existe avec Gazelle, le moteur de site qui a proposulé le site What.CD consacré à la musique lossless, celui-ci réutilisait en effet la base de données de Musicbrainz pour ses propres besoins, et c'est encore le cas pour les sites qui ont repris le flambeau de What.CD. Cela a permis au site de gagner en utilisabilité, notamment en permettant l'affichage de tous les torrents concernant un artiste précis (y compris les compilations où il apparaît) de façon simple.

Si l'on met de côté ces efforts de classification utilisant des banques de données extérieures, cela signifie qu'il faudra remédier nous-mêmes à cette problématique du classement, et pour convenir à toutes les plateformes sur lesquelles le contenu sera distribué (qui ne peuvent pas être harmonisées s'il n'y a pas de standaridsation), il faut faire le choix pessimiste de n'utiliser qu'un seul «champ» pour effectuer cette catégorisation, et qu'elle se fera donc via les nom des fichiers.

Rassurez-vous vous n'êtes pas tout seul à avoir dû effectuer cette tâche, en fait on peut dire que les standards de classification existent, mais qu'ils sont encore un peu brouillons et qu'aussi de par la nature de l'activité ils n'ont pas d'existence vraiment officielle, aussi ne sont-ils pas toujours reconnus par l'ensemble des acteurs concernés. Cela dit, les modèles qu'ils proposent vous seront fort utiles.

Règles du Warez : encodage, diffusion...

Hormis le nommage du fichier, l'encodage suit lui aussi ses propres recommandations et ses propres règles selon les types de contenus encodés.

Ainsi, What.CD demandait à ses usagers une bonne connaissance des formats audio, afin de savoir qu'il ne fallait pas encoder ou convertir certains contenus de n'importe quelle façon.

D'autre part, la «scène» du warez a aussi ses propres règles. Elle va recommander certains réglages pour l'encodage, et permettre ou non la diffusion de certains contenus selon d'autres critères, par exemple, elle ne permettra pas les doublons si une oeuvre numérisée de qualité similaire a déjà été diffusée par une autre team.

Modèles et informations à faire paraître

Informations à faire paraître

La source du rip
  1. Blu-ray (BDRip)
  2. DVD
  3. Autres
Les langues
  1. MULTI, donc plusieurs au choix (minimum 2)
  2. VF, VOSTFR, VO… Il peut aussi y avoir des versions québecoises des films (VFQ).
Les sous-titres
  • sont parfois incrustés (on dit «hard subbed»)
  • d'autres fois désactivables («soft subbed»)

En général, avec le MKV, ils sont embarqués dans le conteneur donc au sein du fichier, mais sont désactivables.

Jeu ou d'un logiciel propriétaire

N'oubliez pas d'embarquer le crack qui permet d'utiliser le logiciel. Indiquez la procédure à suivre pour cracker le logiciel.

Les numérotations d'épisodes de séries

Indiquez si possible la saison et le numéro d'épisode sous le format S00E00 (en remplaçant 00 par les numéros de saison/épisode).

Le nom de la Team

… qui est à l'origine de la release.

Divers
  • PROPER, REPACK…

Modèles

Pour un film, le nom du répertoire pourrait être :

Nom.Du.Film.ANNEE.LANGUE.Source.Codec-GROUP

Pour une série, le nom du répertoire :

(à compléter)

Et les épisodes :

à compléter)

Liens

Si vous diffusez sur BitTorrent, consultez les règles spécifiques à votre tracker.

Réaliser un rip

Outillage

CD-Audio

  • EAC
  • cdparanoia

DVD ou Blu-Ray

Ebooks

Les formats

Audio

Video

Le conteneur: (indiqué par l'extension du nom de fichier)

  • MKV, car ce format est flexible: peut contenir plusieurs langues, sous-titres désactivables…
  • MP4 ou WebM ou OGV, pas aussi évolués que le MKV, mais modernes, donc pouvant être de très bonne qualité video
  • VOB, il s'agit du format utilisé par les DVDs, de qualité satisfaisante mais lourd
  • AVI, autres, l'AVI ne vient qu'en dernier, car les videos qu'il contient seront d'une qualité moindre

Le codec video: (pas toujours indiqué ! à chercher dans les informations de la fiche, sinon peau de zob)

  • x264, codec de très bonne qualité à l'heure actuelle, il est utilisé sur les Blu-Ray
  • VP9 ou Theora, rares, formats dont l'intérêt est d'être privilégiés par par les logiciels libres, mais de qualité moyenne.
  • MPEG2, il s'agit du codec utilisé par les DVDs (contenu dans les VOBs), satisfaisant mais lourd
  • xvid, autres. Xvid est un vieux codec qui n'est plus très performant. Son intérêt réside dans le fait qu'il peut être contenu dans du AVI, qui offre une bonne compatibilité avec les lecteurs video de salon.

Le codec audio: ça a peu d'importance pour un film

  • Ogg Vorbis, privilégié pour sa qualité (ainsi que pour des raisons politiques: format libre)
  • MP3 ou AAC, car on les retrouve communément au sein des films.

**Autres caractéristiques:

  • Résolution
  • Taux d'images par seconde
documentation/vocabulaire-du-rip-et-regles-pour-les-releases.txt · Dernière modification: le 02/11/2017 à 13h49 de 111110101011