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P2PFR:Wiki

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À propos

P2PFR.com est un site communautaire francophone qui traite de l'actualité et propose de l'entre-aide autour des logiciels de partage de fichiers au moyen de réseaux peer-to-peer (P2P).

Il n'est pas nécessaire d'être un mordu de l'informatique pour pouvoir profiter des musiques, des films, des jeux et autres logiciels qui sont mis à votre disposition via ces réseaux. A savoir aussi que P2PFR.com ne contient rien d'illégal (et c'est pas une blague !).

Vous y trouverez…

  • Des informations régulières concernant les nouveautés du peer-to-peer.
  • Des logiciels à télécharger gratuitement (ne payez rien1) !)
  • Des logiciels à utiliser librement (et pour lesquels vous pouvez faire un don)
  • Des guides d'installation et d'utilisation de logiciels.
  • Une assistance technique via notre forum, voire comme dans l'ancien temps, via notre mailing list.
  • Mais aussi des échanges d'idées, de la culture (du conseil de pur son et des purs films), des disputes et de la rigoulade !

Nous ne vous demandons pas de vous inscrire pour participer à notre forum, bien que cela présente quelques intérêts2). Notre wiki, par contre, nécessite actuellement d'avoir un compte pour en éditer les pages.

Histoire du site

Faire l'historique de P2PFR n'est pas une tâche facile, le site a connu des hauts et des bas, et si le succès d'un site se mesure à son audience, il faudra admettre que la notre a toujours été plutôt faible. Cependant, le site est né à une époque où la population découvrait internet et où tout pouvait se jouer. Si l'attention d'un grand nombre de personnes se porte sur une idée, il n'est pas exclu que celle-ci se réalise. L'idée de «masse critique» a régulièrement été une problématique pour les logiciels P2P. Les exemples d'initiatives anciennes qui sont restées généralement hors des projecteurs ne manquent pas, pour ne citer qu'un cas emblématique on pourrait mentionner le logiciel Freenet : un réseau anonymisant, chiffré, dont la première version date de mars 2000, qui répond dans le principe à des préoccupations très contemporaines : surveillance, censure et décentralisation. Cela peut signifier que toutes les conditions n'étaient pas réunies pour contribuer au succès du logiciel, pourtant développé de façon sérieuse ; pour en dire autant de notre site, pourtant développé de façon moins sérieuse ;)

Quelques archives du site jeune et insouciant :

Période NapsterFR.net

P2PFR.com, qui s'appelait auparavant NapsterFR.net, est né autour de 1999-2000.

Edmc73, préférant délaisser ses obligations familiales et la ferme à cariboux que voulait lui léguer son père, au profit d'une éducation sur les réseaux informatiques, s'était fait un ou deux sites persos, l'un d'eux hébergé chez “Forez” sur lequel il donnait des informations sur le logiciel Napster. Peu de temps après, il se dit que c'est p'tet mieux de faire un site consacré pleinement au monde de Napster, NapsterFR.net était né.

Rapidement, des personnes rencontrées sur Napster ou ailleurs le rejoignent, c'est d'abord le cas de Loreva, MDK_Agent_Smith, puis 111110101011. Loreva participait à notre liste de diffusion, et partait en chasse des spywares souvent intégrés aux logiciels. MDK avait écrit les premiers dossiers techniques et tests de logiciels ainsi que l'actualité. 111110101011 répondait aux questions sur le forum, et était préposé au poste de rédacteur. Edmc quant à lui codait sur le site pour y ajouter les petites fonctions qui l'inspiraient. L'équipe avait donc le site comme lieu de rendez-vous.

Comme expérience de P2P, la dimension communautaire du logiciel Napster fonctionnait assez bien, et on aurait facilement pu l'appeler un «réseau social» avant l'heure. On pouvait ajouter des utilisateurs à notre liste de contact et y discuter comme si nous étions sur ICQ, sauf que là, on discutait avec des gens rencontrés grâce à une recherche de musique, ou bien l'on pouvait tout simplement rejoindre l'un des autres salons thématiques, très similaires aux salons IRC, nommés d'après des genres musicaux, ou d'après la langue.

Bien que le nom du site était une référence directe au logiciel Napster3), nous n'avions aucune affiliation avec le Napster officiel, et nous nous intéressions en fait à tout système P2P (audiogalaxy, kazaa, edonkey, gnutella…), moindrement aux autres moyens d'échange (IRC, FTP, HTTP…). Il s'agissait de “tester” des logiciels, d'écrire des “tutos”, d'écrire de l'actualité sur les nouvelles versions des logiciels ou d'autres faits, et d'apprendre aux gens les bidouilles spécifiques aux logiciels P2P sur notre forum.

Nous disposions d'une mailing-list, qui n'est plus active aujourd'hui.

Nous avions un chat IRC, pendant une courte période remplacé par un chat Jabber.

Nous avions réalisé quelques traductions de logiciels, dont une d'Audiogalaxy, que l'on redistribuait débarassée du gros spyware (le logiciel passait de 700Ko à 100Ko).

NapsterFR.net a conservé ce nom jusqu'en 2003, c'est à dire quelques années après la fermeture de Napster, pour devenir P2PFR.COM, cela afin de refléter sa dimension plus généraliste.

Période P2PFR.com

Le bordel de l'après Napster

Si la fermeture de Napster a été un coup dur, les autres logiciels ont tenté d'amortir la chute. Une bonne partie a trouvé refuge sur Audiogalaxy, mais ça n'a duré qu'un temps. Audiogalaxy avait un modèle très centralisé, il était donc facile à faire tomber.

Nous savions que la plupart des logiciels P2P naissant n'allaient pas pouvoir être durables, et que les choix de conception ainsi que les mouvements communautaires pouvaient donner une expérience assez différente d'un logiciel à l'autre. Notre site se donnait des airs de «Que Choisir ?» sur ces sujets, et espérait être de bon conseil…

Nous disions qu'il y a eu pas mal de logiciels P2P pour succéder à Napster, mais aucun ne faisait l'unanimité. Pendant longtemps donc les internautes ont utilisé des logiciels qui n'étaient pas exempts de défauts, comme Kazaa (dont l'entreprise développera plus tard Skype, en se basant sur l'expérience qu'ils ont acquis en concevant Kazaa), LimewireeMule, né après eDonkey, a sans doute été l'une des initiatives les plus sérieuses, mais ciblait principalement les films, ce qui n'emballait pas forcément les Napsteriens habitués à échanger uniquement de la musique sur le réseau.

Côté musique, le salut est venu de Soulseek. Pendant un temps les audiophiles étaient en effet partagés entre celui-ci et Audiogalaxy. Ceux en quête de musique éléctronique et underground ont sauté sur Soulseek, qui à cette époque n'avait qu'un salon de discussion unique et pas plus de quelques centaines de personnes connectées simultanément. La communauté Audiogalaxy avait une petite communauté francophone autour du Jazz, mais le logiciel, centralisé comme dit plus haut, allait rapidement attirer les foudres des ayant-droits, ceux-là même qui avaient fait fermer Napster.

D'autres sites d'actualité francophones sont nés vers cette époque comme celui qu'on écrivait souvent en faisant une faute, Ratiatum (devenu Numerama), ou encore Openfiles, qui étaient tous deux davantage branchés «eDonkey». Ces deux sites francophones avaient acquis une notoriété a priori comparable mais plus grande que la notre, puis de la dépasser nettement pour le cas de Numérama. Les échanges entre les communautés ne se faisaient pas naturellement, et maintenaient une pseudo-concurrence qui n'était heureusement pas hostile4). La scène anglophone disposait aussi de ses propres sites, comme Slyck, Zeropaid, et Napsterites.

Du côté de P2PFR, notre forum accueillait encore quelques brebis, et des interventions de personnes demandant de l'assistance ainsi que d'autres venues prêter main forte, ou pour dire des bêtises. Nous avions pu recruter quelques modérateurs, qui depuis ont foutu le camp ! ;) Et puisqu'il faut les dénoncer, vous trouverez leur nom plus bas.

Malgré ça, les informations accumulées sur le site n'étaient plus toutes d'actualité, et ne suivaient pas toutes les mêmes principes de rédaction, ou étaient assez brouillon. C'était donc très fouilli. En parallèle, le code du site accumulait lui aussi ses rustines, qui ont rendu quelques rubriques inaccessibles. Le site rempli de liens morts avait des airs de Frankenstein.

Le monde du P2P se faisait aussi moins palpitant. Pendant un temps, un seul problème récurrent venait perturber la quiétude du forum, il s'agissait du réglage de son routeur pour être en «High ID» sur eMule. Ce genre de trucs était *vraiment* fastidieux à documenter.

Avènement de BitTorrent

La principale nouveauté des années qui ont suivi a été l'avènement de BitTorrent.

BitTorrent et eMule couvraient à peu près le même créneau, c'est à dire les gros fichiers de type films. Les deux logiciels sont restés proches en terme de popularité pendant quelques années. eMule était un chouette projet, mais certains utilisateurs trouvaient que le temps nécessaire à l'accomplissement de certains téléchargements était parfois long, et que le réseau était un peu trop envahi par les «fakes». BitTorrent quant à lui incitait à la création de communautés (les sites de liens), avec un contrôle souvent pyramidal sur les uploads. Sa conception le destinait davantage au partage de “contenus populaires du moment”, tandis qu'eMule était utile pour son rôle d'archiviste, permettre de trouver quelques perles et vieux films peu partagés sur les réseaux. Au final, c'est le modèle proposé par BitTorrent qui l'a emporté, tandis qu'eMule, déjà techniquement abouti dans ce qu'il proposait, n'a pas trouvé sur quoi rembrayer, et son développement s'est mis à l'arrêt.

Côté P2PFR, nous avons aussi quelques loupés avec BitTorrent, notamment car nous ne nous sommes pas intéressés à ce qu'impliquait l'administration d'un site de liens. Si BitTorrent n'avait pas ses sites de liens, son usage serait fort limité. L'inclusion de la DHT (emprunté à eMule) a mitigé le problème, mais pas assez semble t-il pour mettre un terme à l'existence des sites de liens. Vous lisez bien ici, le P2P cherche à mettre un terme à toutes les initiatives centralisées. Cela inclue donc les sites de liens, ceux-là qui aujourd'hui encore sont sans relâche poursuivis en justice. Ce décalage avec nos aspirations nous a sans doute poussé à négliger les apports que l'on aurait pu fournir à la communauté BitTorrent. Il ne s'agissait pas, pour nous, d'apprendre aux gens à monter un serveur web sans se faire pister, ni leur apprendre à indexer des contenus dans des bases de données, ou conseiller les personnes sur “quel CMS” il faut prendre pour monter un tel site. Pourtant, étant donnée l'omniprésence de BitTorrent, ce sont des sujets inévitables.

Ca ne veut pas dire qu'on s'est laissés mourir, courant 2012-2013, nous nous sommes débarrassés des nombreux liens morts qui hantaient nos pages faute à un code PHP vieillissant et autres jongleries qui empêchaient la bonne consultation des dossiers. Aussi, le paysage du P2P s'était suffisamment tassé pour que nous fassions un tri des informations. Nous avons alors eu le courage de faire peau neuve, à la fois en terme d'organisation du contenu du site et de conception web. Un progrès peut-être insuffisant, mais un grand pas dans la bonne direction malgré tout.

Ce gain de clarté était en effet la condition pour que nous puissions remettre du contenu sans nous noyer dans les incohérences. Le wiki a ainsi pu être nettoyé, et accueillir de nouvelles ébauches de documentation. Nous avons maintenant les atouts pour conférer à notre wiki une dimension quasi-encyclopédique. Pas même sur Wikipédia vous ne trouverez de réelle référence au logiciel audiognome, logiciel qui nous a charmé autrefois, ou d'autres dinosaures de cet acabit-là.

L'émergence de BitTorrent a incité des communautés à naître pour en parler. Côté francophone, les communautés nouvellement formées se réclament plus ou moins franchement de la piraterie. Certains sites comme Le Journal Du Pirate, Wareziens, ou NextWarez sont apparus pendant ce laps de temps. Côté anglophone, il y a surtout eu l'émergence du site d'actualité TorrentFreak.

On avoue avoir découvert ces sites francophones tardivement, chacun ayant pourtant réussi à réunir une communauté conséquente, mais la collaboration n'est pas là non plus de mise et chacun reste dans son nid douillet.

Le traitement de la Hadopi (de 2008 à aujourd'hui)

Tandis que d'autres sites (on pense à Numerama et PCInpact) ont abondamment traité l'actualité liée à la Hadopi, qui n'était encore alors qu'un projet de loi, nous l'avons quasi passée sous silence. Il s'agissait en fait d'un oubli volontaire : la raison principale est que nous ne souhaitions pas être le relai d'une loi peu crédible dont la stratégie reposait surtout sur la peur. Comment fallait-il réagir à chaque nouvel article de presse qui annonçait les avancées de ce projet de loi ? En répetant qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter ? Difficile de rassurer des internautes inquiets avec ce genre de pronostic.

Le gouvernement devait légiférer sur un sujet qu'il ne connaissait pas, l'entité internet, et donc sur lequel il était peu légitime à légiférer. Le gouvernement ne faisait que suivre les lobbies capitalistes de l'industrie culturelle, qui ne représente que ses intérêts et non ceux des artistes, car le monde des artistes est en majeure partie assez grand pour se débrouiller par lui-même. On suppose que l'initiative de la Hadopi a été menée sans grande confiance de la part du gouvernement, ce qui aurait permis de facilement la décrédibiliser. Cependant l'État reste l'État, et les idées conservatrices qui légitiment les droits d'auteurs flottent malgré tout dans l'esprit de chaque français. De fait une loi qui cadre ces téléchargements disposait d'un levier puissant, au moins assez fort pour marquer les esprits, et les dissuader de télécharger en plein jour.

La peur a donc gagné les rangs et la loi a bel et bien eu son effet, non pas grâce aux amendes et peines infligées, mais surtout en confortant les mentalités dans leurs craintes. En conséquence, les internautes ont fuit les réseaux P2P, au profit du streaming et même d'un retour au direct download. Les internautes n'ont pas retenu la leçon sur les faiblesses des solutions centralisées, et ont préféré se contenter de sauver leurs fesses…

Alors que la Hadopi fête ses 10 ans et qu'il a été possible d'en dresser des bilans5), on peut s'auto-congratuler d'avoir fait le bon pari en ne donnant pas crédit à la Hadopi. Pour autant on ne peut pas s'auto-congratuler d'avoir sû convaincre notre petit auditoire qu'il n'y avait pas lieu d'en faire tout un foin, et que le téléchargement par P2P allait pouvoir continuer sans VPN s'il vous plaît. Nous ne sentions pas non plus d'urgence à migrer vers des solutions de P2P anonymisants et chiffrés, et en avons peu fait la promotion. Là aussi, promouvoir des solutions chiffrées, c'était reconnaître que la Hadopi pouvait être effective et qu'il fallait réagir, alors que ce que nous souhaitions, c'était justement ne rien faire.

Il ne faut pas seulement faire reculer une loi, mais aussi et surtout traiter les logiques qui les sous-tendent. Bien sûr, ne pas traiter abondamment ce sujet chaud tout le long n'allait pas aider notre site à retrouver une audience, et si nous nourrissions l'espoir secret de réfléchir à une autre voie possible, nous l'avons peut-être fait avec un peu trop de discretion…

Voir aussi : cet article qui traite du recul du P2P en réaction à la Hadopi.

Et maintenant ?

P2P chiffrés et anonymisants

Les réseaux P2P chiffrés et anonymisants sont complexes et ajoutent certaines contraintes à l'usage, d'où généralement leur faible adoption. Bien que certains de ces logiciels existent depuis fort longtemps (Freenet date de mars 2000), nous n'avons jamais vraiment invité les visiteurs de P2PFR à leur usage. La raison première est que «tout va bien sans, donc pourquoi changer ?». Nous avons maintenu cette posture tout le long de l'ère Hadopi.

Aujourd'hui (2018), ils sont peut-être à considérer si l'on souhaite trouver des solutions plus pérennes pour les indexeurs (sites de liens) BitTorrent, dont les administrateurs prennent les risques légaux à notre place, et dont les plus établis se font généralement faucher au bout de quelques années.

Le fait d'être un réseau anonymisant à de plus certains intérêts pour l'expression, alors que Facebook a construit son empire sur la revente de données personnelles, et que les gouvernements lorgnent eux aussi sur la censure, la surveillance et la répression.

Il nous faut d'abord saluer le vénérable Freenet. L'idéal de l'auteur de Freenet était affiché en première page de leur site, il s'agit d'un outil permettant la libre expression. Le but recherché est de pouvoir s'exprimer sur les réseaux sans avoir à craindre que nos propos soit retenus contre nous. Le logiciel n'aura qu'un succès assez mitigé. Pourtant, loin de renoncer à cet idéal, le logiciel a encore aujourd'hui un développement actif, et a offert à son site web un nouveau design.

L'autre logiciel similaire qui nous vient en tête est i2p, dont le fonctionnement se rapproche de Tor : il s'agit avant tout d'un protocole de routage, par dessus lequel viennent se grefer des protocoles plus classiques (comme HTTP ou BitTorrent). Comme preuve de la percée d'I2P, son intégration dans la distribution Linux Tails.

Pour les raisons qu'on a cité, on pense que ces logiciels, ainsi que d'autres initiatives anonymisantes, valent la peine d'être essayées.

Bitcoin et la blockchain

bitcoin a d'abord jeté un pavé dans une mare qui n'était pas celle du partage de fichiers, mais celle des transactions bancaires. On avouera qu'on se sent moins concernés par ces dernières, même si l'espoir de voir une économie subsister en dehors du contrôle des banques a été plutôt séduisante, ce doux rêve n'aura pas duré plus de quelques années.

En effet en quelques années BitCoin allait surtout se faire connaître dans les sphères liées aux finances. D'abord redouté par les banques, qui finalement ont su l'instrumentaliser, BitCoin était devenu le nouveau terrain de jeu des spéculateurs, et des “puissances de calcul” espérant contrôler la monnaie.

Bitcoin a donné naissance à plusieurs variantes de monnaies, chacune cherchant à répondre à des problématiques. Par exemple, plutôt que de miser sur la transparence, certaines monnaies ont davantage cherché à proposer des échanges monétaires anonymes.

Le concept de Blockchain, composant clé du Bitcoin, a été repris par d'autres outils afin de proposer des modèles garantissant l'intégrité des données. On la retrouve au sein de projets comme NameCoin, ou ScuttleButt.

Le streaming P2P

Popcorn-Time propose quant à lui quelque chose que l'on comprend assez bien. Il s'agit juste de pouvoir faire du streaming à partir d'un essaim BitTorrent … On ne sait pas trop s'il s'agit d'une révolution, cela revient juste à régler différemment les priorités de collecte des chunks (c'est comme ça qu'on appelle les morceaux de fichiers dans le monde BitTorent). Plusieurs projets sont sur le créneau, on pense à tribler, peersm, et la librairie WebTorrent…

Chose intéressante, WebTorrent est utilisé par le projet PeerTube qui espère proposer une alternative à Youtube. Pour le moment il semble bien difficile de dire que cette technologie ait permis de réaliser de larges économies de bande passante pour les serveurs hébergeant des instances PeerTube…

Stockage distribué

Pour IPFS, tahoe-lafs et d'autres, il s'agit de proposer un système de fichiers distribué qui peut selon les cas être à usage privé. On essaie encore de creuser la question dans plusieurs pages du wiki.

Encore curieux ?

Si vous voulez vous faire une idée du comment était le P2PFR d'avant, les archives de nos actualités ne sont pas consultables, faute d'avoir changé le mécanisme selon lequel nous faisons apparaître l'actualité sur le site, mais vous pouvez aussi vous faire une idée de nos activités en consultant le forum «Quoi de neuf ?», qui vous révèlera une partie de nos activités passées, ou bien en demandent à The Wayback Machine d'Archive.org de vous réafficher notre vieux site.

Contacts

Pour toute question, postez de préférence dans l'une des sections du forum. On vous laisse quand même quelques adresses, notamment des 2 personnes qui peuvent agir en cas de gros pépin sur le site.

Pseudo  Email  Jabber Empreinte Clé GPG
 Edmc73  webmaster[Retirez_ceci]@p2pfr.com edmc73@jabber.fr
 111110101011  01[Retirez_ceci]@p2pfr.com 111110101011@jabber.fr pas en ce moment

Ou bien utilisez notre formulaire de contact.

Remerciements

Un grand merci aux membres de notre joyeuse equipe, qu'ils aient disparu dans les limbes de la moria ou qu'ils rodent encore parmi nous:

apoon Cap De Xai 66 cyberman64 GAMBAS
:-D
minupinu17 nanard pop rozenwenn
:-D :-D
SE7EN suger Watchapa Zebob
:-D

Nous remercions également tout ceux qui nous ont aidé ponctuellement ou durablement :

  • MDK Agent Smith, pour avoir été là dans les débuts du site et pour les nombreux articles rédigés
  • Loreva, pour avoir été là aux débuts du site et pour sa participation notamment à la mailing-list
  • Clostridium, pour les dossiers qu'il a rédigé et sa participation au site
  • Kalisan (www), pour avoir déssiné l'ange et le logo du site, que nous utilisons et aimons toujours !
  • Starwing, pour son dossier sur WinMX 2.6
  • Nicolas Rouichi, pour son dossier sur Morpheus

… ainsi que les habitués et habituées du forum, qui sont un peu comme des membres de notre équipe aussi ;)

… ainsi que nos visiteurs et visiteuses, sans qui notre site ne serait pas très utile !


Si vous souhaitez nous filer un coup de pouce pour subsister, vous pouvez faire un tour par ici.

2)
…exliqués en bas de page, par ici
3)
Heureusement, ces pirates n'étaient pas trop regardant pour ce qui est des marques déposées…
4)
en cherchant dans le fond d'un tirroir on se souviendra d'une mésentente concernant le repompage d'un article d'actualité, qui n'était pas non plus avérée au point de déclencher un incident diplomatique
5)
NextInpact a donné de bonnes analyses à la publication de ces bilans, et en a aussi profité à quelques occasions pour chatouiller les organes des instances de la Hadopi, ce qui a pu contribué en partie à la déstabiliser.
a_propos.txt · Dernière modification: le 18/08/2021 à 11h16 de 111110101011