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P2PFR:Wiki

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À propos

P2PFR.com est un site communautaire francophone qui traite de l'actualité et propose de l'entre-aide autour des logiciels de partage de fichiers au moyen de réseaux peer-to-peer (P2P).

Il n'est pas nécessaire d'être un mordu de l'informatique pour pouvoir profiter des musiques, des films, des jeux et autres logiciels qui sont mis à votre disposition via ces réseaux. A savoir aussi que P2PFR.com ne contient rien d'illégal (et c'est pas une blague !).

Vous y trouverez…

  • Des informations régulières concernant les nouveautés du peer-to-peer.
  • Des logiciels à télécharger gratuitement (ne payez rien1) !)
  • Des logiciels à utiliser librement (et pour lesquels vous pouvez faire un don)
  • Des guides d'installation et d'utilisation de logiciels.
  • Une assistance technique via notre forum, voire comme dans l'ancien temps, via notre mailing list.
  • Mais aussi des échanges d'idées, de la culture (du conseil de pur son et des purs films), des disputes et de la rigoulade !

Nous ne vous demandons pas de vous inscrire pour participer à notre forum, bien que cela présente quelques intérêts2). Notre wiki, par contre, nécessite actuellement d'avoir un compte pour en éditer les pages.

Petit historique

Période NapsterFR.net

P2PFR.com, qui s'appelait auparavant NapsterFR.net, est né probablement autour de 1999-2000.

Edmc73, préférant délaisser ses obligations familiales et la ferme à cariboux que voulait lui léguer son père, au profit d'une éducation sur les réseaux informatiques, s'était fait un ou deux sites persos, l'un d'eux hébergé chez “Forez” sur lequel il a commencé à parler de Napster. Peu de temps après, il se dit que c'est p'tet mieux de faire un site “à part” et pleinement consacré à Napster, NapsterFR.net était né.

Assez vite, des personnes rencontrées sur Napster ou ailleurs le rejoignent, c'est d'abord le cas de Loreva, MDK_Agent_Smith, puis 111110101011. Loreva participait à notre liste de diffusion, et partait en chasse des spywares souvent intégrés aux logiciels. MDK avait écrit les premiers dossiers techniques et tests de logiciels ainsi que l'actualité. 111110101011 répondait aux questions sur le forum, et était préposé à être “rédacteur”. Edmc quant à lui codait sur le site pour y ajouter les petites fonctions qui lui tombaient sous le coude. En fait, nous avons passé assez peu de temps ensemble sur Napster, nous nous retrouvions surtout sur le site.

Pourtant la dimension communautaire de Napster fonctionnait assez bien. On pouvait ajouter des utilisateurs à notre liste de contact et y discuter comme si nous étions sur ICQ, sauf que là, on discutait avec des gens trouvés suite à une recherche de musique, nous pouvions en effet parler directement aux personnes qui partageaient la musique. Le logiciel intégrait aussi un «tchat» calqué sur les tchats IRC, il fallait joindre le bon serveur (avec l'outil Napigator) pour retrouver ses companions.

Bien que le nom du site évoquait le logiciel Napster3), nous n'avions aucune affiliation avec le Napster officiel, et nous nous intéressions en fait à tout système P2P (audiogalaxy, kazaa, edonkey, gnutella…), moindrement aux autres moyens d'échange (IRC, FTP, HTTP…). Il s'agissait de “tester” des logiciels, d'écrire des “tutos”, d'écrire de l'actualité sur les nouvelles versions des logiciels ou d'autres faits, et d'apprendre aux gens les bidouilles spécifiques aux logiciels P2P sur notre forum.

Nous disposions d'une mailing-list, qui n'est plus active aujourd'hui.

Nous avions un chat IRC, pendant une courte période remplacé par un chat Jabber.

NapsterFR.net a conservé ce nom jusqu'en 2003, c'est à dire quelques années après la fermeture de Napster, pour devenir P2PFR.COM.

D'autres sites d'actualité francophones sont nés vers cette époque comme celui qu'on écrivait toujours en faisait une faute, Ratiatum (devenu Numerama), ou encore Openfiles, qui étaient tous deux davantage branchés «eDonkey». La scène anglophone disposait aussi de ses propres sites, comme Slyck, ou Zeropaid.

Période P2PFR.com

Si la fermeture de Napster a été un coup dur, les autres logiciels ont tenté d'amortir la chute. Une bonne partie a trouvé refuge sur Audiogalaxy, mais ça n'a duré qu'un temps. Audiogalaxy avait un modèle très centralisé, il était donc facile à faire tomber.

Nous savions que la pérennité ne serait pas toujours au rendez-vous pour les logiciels P2P, et que les choix de conception, ainsi que les regroupements communautaires, pouvaient donner une expérience assez différente d'un logiciel à l'autre. Notre site espérait pouvoir être de bon conseil sur ces sujets…

Nous disions qu'il y a eu pas mal de logiciels P2P pour succéder à Napster, mais aucun ne nous emballait au point de faire l'unanimité. Pendant longtemps donc les internautes ont utilisé des logiciels qui n'étaient pas exempts de défauts, comme Kazaa (dont l'entreprise développera plus tard Skype, en se basant sur l'expérience qu'ils ont acquis en concevant Kazaa), Limewire… on dira qu'eMule s'en sortait mieux, surtout pour les films, mais absolument pas pour la musique.

Côté musique, le salut est venu de Soulseek. Pendant un temps les audiophiles étaient en effet partagés entre celui-ci et Audiogalaxy. Ceux en quête de musique éléctronique et underground ont sauté sur Soulseek. La communauté Audiogalaxy avait une petite communauté francophone autour du Jazz, mais le logiciel a rapidement été mis sur la sellette.

Les années ont passé, sans grand changement notable, et notre site commençait à peiner à attirer des visiteurs…

D'abord, les informations accumulées sur le site n'étaient plus toutes d'actualité, et ne suivaient pas toutes les mêmes principes de rédaction, ou étaient assez brouillon. Il n'était pas simple non plus de mettre ces sections en archives. En parallèle, le code du site accumulait lui aussi ses rustines, qui ont rendu quelques rubriques inaccessibles. Donc c'était pas évident de ranger tout. En gros c'était bien le bordel. C'est d'ailleurs encore le cas aujourd'hui, mais imaginez qu'avant c'était bien pire ! Il aurait fallu rendre le site propre et trier les informations, mais ce genre de tâche est toujours assez ingrate.

Par ailleurs, le monde du P2P se faisait un peu moins palpitant. Pendant un temps, le seul “besoin” recensé était de savoir régler son routeur pour être en «High ID» sur eMule. Ce genre de trucs était *vraiment* fastidieux à documenter, et en plus, les réseaux informatiques sont un sujet difficile : les termes sont précis, et il faut bien connaître pour ne pas dire de bêtise.

La principale nouveauté des années qui ont suivi a été l'avènement de BitTorrent.

BitTorrent et eMule couvraient à peu près le même créneau, c'est à dire les gros fichiers de type films. Les deux logiciels sont restés proches en terme de popularité pendant quelques années. eMule était un chouette projet, mais certains utilisateurs trouvaient que le temps nécessaire à l'accomplissement de certains téléchargements était parfois long, et que le réseau était un peu trop envahi par les «fakes». BitTorrent quant à lui incitait à la création de communautés (les sites de liens), avec un contrôle souvent pyramidal sur les uploads. Sa conception le destinait davantage au partage “contenus populaires du moment”, tandis qu'eMule était utile pour son rôle d'archiviste, d'offrir une chance de trouver quelques perles et vieux films peu partagés sur les réseaux. Au final, c'est le modèle proposé par BitTorrent qui l'a emporté, tandis qu'eMule, déjà techniquement abouti dans ce qu'il proposait, n'a pas trouvé sur quoi rembrayer, et son développement s'est mis à l'arrêt.

De notre côté, peut-être sommes-nous aussi passés à côté d'un certain nombre de choses. Par exemple, nous avons très peu traité l'actualité liée à la Hadopi, qui n'était encore alors qu'un projet de loi. En fait c'était volontaire : nous ne souhaitions pas être le relai d'une vague qui cherchait à instiller la peur auprès des téléchargeurs. Tandis que d'autres sites ont abondamment traité cette actualité. On ne leur jette pas la pierre, mais on constatait que notre audience n'était pas folichone tandis que la leur florissait. Encore aujourd'hui, il est difficile de lutter contre la crainte psychologique qu'inspire la Hadopi.

Cette chasse aux téléchargeurs, plus théorique que pratique, aurait pu encourager le développement des réseaux P2P chiffrés et anonymisants (on écrira C&A pour faire court).

La raison d'être de ces P2P C&A n'est pas seulement d'échapper aux ayant-droits. L'idéal de l'auteur de Freenet était affiché en première page de leur site, il s'agit d'un outil permettant la libre expression. Le but, c'est de pouvoir s'exprimer sur les réseaux sans avoir à craindre que nos propos soit retenus contre nous. Le logiciel n'aura jamais vraiment atteint son objectif, car son adoption est restée minoritaire. Et pourtant, cela rejoint les intérêts grandissants des activistes opposés à la surveillance de masse. Parmi les réticences, on peut comprendre que Freenet apparaisse comme une solution lourde, et que les communications sont elles-mêmes ralenties au sein du réseau.

Une vague de logiciels chiffrés ou anonymisants à divers degrés était cependant amorcée. Mais à chaque fois, l'accroche pour l'un ou l'autre de ces logiciels était difficile. Les communautés d'utilisateurs sont donc demeurées minoritaires. Ce dont on parle ici, c'est bien de l'évolution du monde du P2P, avec des expériences de logiciels qui peuvent soudainement passer de la confidentialité à un usage extrêmement populaire, changeant par la même occasion une bonne partie du paysage de l'internet. Mais du côté des P2P C&A, rien n'a vraiment percé.

Sur P2PFR, nous avons assez peu parlé de ces logiciels C&A. Notre besoin était surtout le téléchargement d'oeuvres culturelles. Ces logiciels se montraient peu séduisants à cet égard.

Enfin, avec les années, le monde du P2P commençait à se tasser…

En 2012-2013, nous nous sommes débarrassés des nombreux liens morts qui hantaient nos pages faute à un code PHP vieillissant et autres jongleries qui empêchaient la bonne consultation des dossiers. Aussi, le paysage du P2P s'était suffisamment tassé pour que nous fassions un tri des informations. Nous avons alors eu le courage de faire peau neuve, à la fois en terme d'organisation du contenu du site et de conception web. Un progrès peut-être insuffisant, mais un grand pas dans la bonne direction malgré tout.

Ce gain de clarté était en effet la condition pour que nous puissions remettre du contenu sans nous noyer dans les incohérences. Le wiki a ainsi pu être nettoyé, et accueillir de nouvelles ébauches de documentation. Pouvait alors commencer un travail de plus longue haleine. Les visiteurs ne se manifestent toujours pas, tant pis, car les raisons d'écrire cette documentation existent tout de même, le recul que nous avons nous permet de souligner leur importance.

D'abord, peu de sites traitent vraiment du peer-to-peer. Il y a une paire de sites Warez, qui d'ailleurs s'en tirent mieux que nous en ayant mieux choisis les sujets qu'ils couvrent (on pense aux conseils liés à l'administration d'un site de liens BitTorrent). Mais donc, ces sites ne traitent pas le même historique que nous. Il n'y aurait encore que sur Wikipédia que l'on puisse retrouver trace d'audiognome et autres dinosaures de cet acabit-là.

Ensuite, le P2P est un concept qui restera pertinent sur internet, et dont les principes ne sont pas si bien connus par le grand public. Le P2P engloble les défis techniques liés à la décentralisation du réseau, chère à de nombreux activistes de l'internet.

Et enfin, parce qu'il y a déjà pas mal de contenu qui a trouvé sa place, et que sa progression peut continuer à se faire par petites touches. Donc l'aventure continue.

Si vous voulez vous faire une idée du comment était le P2PFR d'avant, les archives de nos actualités ne sont pas consultables, faute d'avoir changé le mécanisme selon lequel nous faisons apparaître l'actualité sur le site, mais vous pouvez aussi vous faire une idée de nos activités en consultant le forum «Quoi de neuf ?», qui vous révèlera une partie de nos activités passées, ou bien en demandent à The Wayback Machine d'Archive.org de vous réafficher notre vieux site.

Contacts

Pour toute question, postez de préférence dans l'une des sections du forum. On vous laisse quand même quelques adresses, notamment des 2 personnes qui peuvent agir en cas de gros pépin sur le site.

Pseudo  Email  Jabber Empreinte Clé GPG
 Edmc73  webmaster[Retirez_ceci]@p2pfr.com edmc73@jabber.fr
 111110101011  01[Retirez_ceci]@p2pfr.com 111110101011@jabber.fr 5C5E 6443 8628 C546 CF8B 8CF1 1FC4 9290 1F9C C35B

Ou bien utilisez notre formulaire de contact.

Remerciements

Un grand merci aux membres de notre joyeuse equipe, qu'ils aient disparu dans les limbes de la moria ou qu'ils rodent encore parmi nous:

apoon Cap De Xai 66 cyberman64 GAMBAS
:-D
minupinu17 nanard pop rozenwenn
:-D :-D
SE7EN suger Watchapa Zebob
:-D

Nous remercions également tout ceux qui nous ont aidé ponctuellement ou durablement :

  • MDK Agent Smith, pour avoir été là dans les débuts du site et pour les nombreux articles rédigés
  • Loreva, pour avoir été là aux débuts du site et pour sa participation notamment à la mailing-list
  • Clostridium, pour les dossiers qu'il a rédigé et sa participation au site
  • Kalisan (www), pour avoir déssiné l'ange et le logo du site, que nous utilisons et aimons toujours !
  • Starwing, pour son dossier sur WinMX 2.6
  • Nicolas Rouichi, pour son dossier sur Morpheus

… ainsi que les habitués et habituées du forum, qui sont un peu comme des membres de notre équipe aussi ;)

… ainsi que nos visiteurs et visiteuses, sans qui notre site ne serait pas très utile !


Si vous souhaitez nous filer un coup de pouce pour subsister, vous pouvez faire un tour par ici.

2)
…exliqués en bas de page, par ici
3)
On s'imagine mal des pirates en faire une marque déposée et nous reprocher son usage…
a_propos.1519042681.txt.gz · Dernière modification: le 19/02/2018 à 13h18 de 111110101011